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Accompagner les passages de la vie. 

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La danse et la poésie sont intrinsèquement liées dans ma pratique car la poésie, l’écoute et le silence qu’elle demande, me met en état de danse. Au départ, le Samâ, le rituel des derviches signifiant « écoute », concernait de la poésie déclamée ou chantée, avec ou sans accompagnement musical.

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L’expression « entrer en samâ » signifie « entrer dans la danse induite par l’extase de l’audition ».

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La culture soufie (musique, poésie, philosophie) fait partie de ce que je transmets sans s’y limiter. Le mouvement du tournoiement me semble être le symbole de la vie même, un mouvement archétypal, universel.

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Un désir de liberté et d’indépendance d’esprit m’anime, loin de tout dogme.

Je recherche le maître intérieur, ce que les Jungiens appellent le Soi, et qu'il est donné de rencontrer par l’expérience du silence, par le canal des rêves est la lecture des signes qui affluent en permanence lorsqu’on est attentifs.

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Dans ma transmission, j’invite aussi les participants à marcher sur le chemin de la confiance en Soi, à s’écouter profondément, à faire leur propre expérience.

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Je suis nourrie par les différentes traditions mystiques de l’humanité et je m’intéresse en particulier à ce qui les relie toutes, le cœur du cœur, disons un désir d’Amour, d’infini et d’éternel.

Dans mon parcours de danseuse contemporaine, j’ai rencontré pas à pas le mouvement du tournoiement, guidée par l’intention de revenir à une origine, à un geste essentiel. Une recherche d’épure qui a commencée en 2012 lors d’une crise existentielle et d’un besoin de trouver un sens profond à l’acte de danser et de répondre à cette question : « Qu’est-ce qu’il reste quand il n’y a plus rien ? ».

 

 

Lorsque je faisais mes études au Centre Chorégraphique National de Montpellier dirigé à l’époque par Mathilde Monnier au sein du Master exerce, j’ai rencontré plusieurs chorégraphes dont les recherches résonnaient avec le fort besoin de sens qui était en train de naître en criant à l’intérieur de moi : celles de de Deborah Hay et Anna Halprin. J’ai écrit un Mémoire intitulé "L’écriture chorégraphique de l’existence – Essai sur les pratiques Art/Vie de Deborah Hay et Anna Halprin." Un solo de fin d’études, Pour vivre ici, véritable baptême du feu composé dans la plus grande épure, accompagnait cet écrit. Ce solo a marqué le début d’une méthodologie de travail avec les outils de la méditation, du dessin, et de l’écriture poétique. Ainsi que le début d’un rapport à l’art avec une intention de guérison, l’œuvre, non comme une fin en soi, mais l'objet d'un passage sur le chemin initiatique de la vie. La psychanalyse du feu de Bachelard était mon unique compagnon dans le studio.

 

 

Je voulais mettre au jour le moteur de la danse, l’énergie, et tout construire autours de cette source avec dénuement.

 

 

Pendant plusieurs années, j’ai fait quelques pas de côté par rapport au monde de la scène, voyagé, vécu en retraite, cherché le sens de la vie en étudiant toutes les traditions mystiques, accompli des actes forts pour commencer à marcher de plein pied sur le chemin de la guérison.

 

Par hasard, si on peut dire, j’ai découvert les danses traditionnelles et folkloriques de France, et j’ai été frappée par le sens de communion de ces danses, sens que je ne connaissais pas du tout dans la danse académique.

J’ai participé à de nombreux ateliers de Nacera Belaza, chorégraphe autodidacte, poursuivant la quête d’un mouvement involontaire dans la fine écoute d’images archétypales telles que le cercle, le huit infini … Et c’est en rencontrant Sophie Tabakov et Laurent Soubisse de la Cie Anou Skan en 2019 à Lyon que je suis entrée dans le mouvement du tournoiement sur place, autours de l’axe d’une jambe, comme le pratique les derviches. Sophie et Laurent sont eux-mêmes des danseurs de formation contemporaine qui ont rencontrés des maîtres ainsi que des artistes iraniens, soufis ou non, qui leur ont transmis cette danse.

 

En 2022, j’ai voyagé en Turquie à Konya dans le berceau des derviches tourneurs, ordre mystique fondé par Rûmî au 13ème siècle, à l’occasion du festival qui a lieu chaque année en décembre au moment de l’anniversaire de sa mort.

 

A présent, j’intègre la danse du tournoiement dans mes créations et ma pédagogie dans une vision holistique de l’être.

 

En 2024 est née L’Etreinte poétique, Baume de poèmes et tournoiement, une véritable invitation à l’écoute, à la frontière entre récital, témoignage d'un cheminement spirituel, rituel de célébration ... 

© Christophe Blanpain

Pour un mariage, un anniversaire, un baptême, une fête de passage de la vie…

 

Je vous propose de venir tournoyer à cette occasion.

Témoignages suite à une danse donnée pour le mariage de Jean et Fatima le 25 juin 2022. 

 

« Un grand merci à Sacha pour ce moment de grâce et d'éternité. Le temps s'est arrêté avec ce tourbillon éternel.

Silence des mots pour laisser s'exprimer le corps. »

Anne Marie Meudre

 

« Pour moi ce moment de danse fût un point d'orgue, d'intensité, de beauté magnétique, un tableau éphémère unique tracé dans l'espace par une robe de couleur, comme animée de sa propre vie, un spectacle envoûtant de grâce, lors de cette magnifique journée... »

Daniel Charbonnier

 

« Cette danse, à la fois fluide et hypnotique, est

fascinante ! Je suppose qu'elle réclame, pour être exécutée avec grâce (et sur la durée !) un mélange paradoxal de concentration et de lâcher prise.

Ce moment fut pour moi l'un des plus magiques de la fête du mariage de Jean & Fatima. Bravo l'artiste ! »

Patricia-Sinaya

 

 

« Un excellent souvenir de cette journée et de cet instant magique où Sacha m'a emportée dans un tourbillon de joie : délicieux moment de la voir virevoleter avec douceur, élégance et grâce. J'ai encore en moi ce goût d'ailleurs précieux, déposé comme le vent dépose sa caresse sur une fleur. Encore merci Sacha. »

Odile Charbonnier

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